Titre : | Incidences socio-économiques d'ébola sur l'Afrique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Nation Unies. New York, Auteur | Editeur : | Adis-Abeba : commission Economique pour l'Afrique | Année de publication : | 2015 | Importance : | 82p | Présentation : | ill | Format : | 30 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-99944-615-0-9 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | DEMOGRAPHIE
| Tags : | MALADIE ÉPIDÉMIE EBOLA VIRUS SEXOSPECIFICITE GUINEE LIBERIA SIERRA LEONE | Index. décimale : | F-Démographie | Résumé : | L’épidémie actuelle de maladie à virus Ebola en Afrique de l'ouest est la plus catastrophique que le monde ait connue depuis la découverte de la maladie en 1976. Outre le nombre considérable de décès quelle cause, la maladie a des incidences économiques et sociales visibles sur les pays touchés et au-delà.
la présente étude évalue les incidences socioéconomiques de la maladie sur les pays touchés et sur l’Afrique dans son ensemble,tant en termes de couts réels que de perspectives de croissances et de développement. reposant sur des informations et données primaires collectées lors des missions de la missions de la commission économique pour l'Afrique dans les pays touchés, elle présente des options des politiques qui pourraient accompagner les mesures d'atténuation desdites incidences.
l’Eudes met en lumière le fait que les révisions alarmistes des taux de croissance économiques des pays touchés et de la sous-region de l’Afrique de l'Ouest étaient basées sur des données disparates, sur fond d'incertitudes quant à l’évolution épidémiologique de la maladie. par ailleurs, elles ne tenaient pas non plus compte de l'ampleur des interventions au plan international. si les pays concernés subissent des conséquences économiques et sociales, les mesures actuelles de lutte contre la maladie ont aussi un effet de relance. ce dernier, ainsi que le poids relatif des économies touchées, font que les conséquences du virus Ebola sur la région et sur le continent dans son ensemble, ont été minimes.
Malgré l'évolution encourageante de la situation épidémiologique dans certains des pays touchés, on est encore loin de pouvoir déclarer que la crise est terminée. Sortant tout juste d'années de conflit, certains des pays les plus touchés présentaient déjà des faiblesses structurelles. Grâces à des reformes économiques et sociales, ils étaient parvenus ces dernières années à enregistrer une croissance économique soutenue, mais l’épidémie d'Ebola a renversé cette tendance positive et poussé ces pays jusqu'à leurs limites en aggravant leurs déficits budgétaires respectifs.
c'est dans ce contexte que la commission économique pour l’Afrique appelle, à l'annulation de la dette extérieure des pays les plus touchés. Cela leur donnerait la bouffée d’oxygéne nécessaire pour pouvoir s'attaquer aux problèmes socioéconomiques que l’épidémie pose à court terme et planifier leur reprise à long terme sur des assises solides. Même si une telle annulation n'est pas nécessairement synonyme de disponibilité de fonds, les ressources financières affectées au remboursement de la dette pourraient être investies dans les systèmes de santé des pays, notamment pour la formation de personnel sanitaire, l’équipement des centres de santé et une juste répartition du personnel de santé entre les zones rurales et urbaines. Ces fonds pourraient aussi être affectés à d'autres secteurs stratégiques de l’économie durement frappés par Ebola, comme l’éducation, l'agriculture et la sécurité alimentaire, et les services. |
Incidences socio-économiques d'ébola sur l'Afrique [texte imprimé] / Nation Unies. New York, Auteur . - Adis-Abeba : commission Economique pour l'Afrique, 2015 . - 82p : ill ; 30 cm. ISBN : 978-99944-615-0-9 Langues : Français ( fre) Catégories : | DEMOGRAPHIE
| Tags : | MALADIE ÉPIDÉMIE EBOLA VIRUS SEXOSPECIFICITE GUINEE LIBERIA SIERRA LEONE | Index. décimale : | F-Démographie | Résumé : | L’épidémie actuelle de maladie à virus Ebola en Afrique de l'ouest est la plus catastrophique que le monde ait connue depuis la découverte de la maladie en 1976. Outre le nombre considérable de décès quelle cause, la maladie a des incidences économiques et sociales visibles sur les pays touchés et au-delà.
la présente étude évalue les incidences socioéconomiques de la maladie sur les pays touchés et sur l’Afrique dans son ensemble,tant en termes de couts réels que de perspectives de croissances et de développement. reposant sur des informations et données primaires collectées lors des missions de la missions de la commission économique pour l'Afrique dans les pays touchés, elle présente des options des politiques qui pourraient accompagner les mesures d'atténuation desdites incidences.
l’Eudes met en lumière le fait que les révisions alarmistes des taux de croissance économiques des pays touchés et de la sous-region de l’Afrique de l'Ouest étaient basées sur des données disparates, sur fond d'incertitudes quant à l’évolution épidémiologique de la maladie. par ailleurs, elles ne tenaient pas non plus compte de l'ampleur des interventions au plan international. si les pays concernés subissent des conséquences économiques et sociales, les mesures actuelles de lutte contre la maladie ont aussi un effet de relance. ce dernier, ainsi que le poids relatif des économies touchées, font que les conséquences du virus Ebola sur la région et sur le continent dans son ensemble, ont été minimes.
Malgré l'évolution encourageante de la situation épidémiologique dans certains des pays touchés, on est encore loin de pouvoir déclarer que la crise est terminée. Sortant tout juste d'années de conflit, certains des pays les plus touchés présentaient déjà des faiblesses structurelles. Grâces à des reformes économiques et sociales, ils étaient parvenus ces dernières années à enregistrer une croissance économique soutenue, mais l’épidémie d'Ebola a renversé cette tendance positive et poussé ces pays jusqu'à leurs limites en aggravant leurs déficits budgétaires respectifs.
c'est dans ce contexte que la commission économique pour l’Afrique appelle, à l'annulation de la dette extérieure des pays les plus touchés. Cela leur donnerait la bouffée d’oxygéne nécessaire pour pouvoir s'attaquer aux problèmes socioéconomiques que l’épidémie pose à court terme et planifier leur reprise à long terme sur des assises solides. Même si une telle annulation n'est pas nécessairement synonyme de disponibilité de fonds, les ressources financières affectées au remboursement de la dette pourraient être investies dans les systèmes de santé des pays, notamment pour la formation de personnel sanitaire, l’équipement des centres de santé et une juste répartition du personnel de santé entre les zones rurales et urbaines. Ces fonds pourraient aussi être affectés à d'autres secteurs stratégiques de l’économie durement frappés par Ebola, comme l’éducation, l'agriculture et la sécurité alimentaire, et les services. |
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